vendredi 12 octobre 2007

Informations complémentaires.

Je pourrais écrire de tout sur tout ce que je vis, mais ça enlèverait du charme à tout ce que je pourrais vous dire lors de nos prochaines rencontres. Et comme lors de ces deux dernières années, je ne pourrais m’empêcher de vous dire (enfin, pas à vous mais à ceux qui ne lisent pas le blog…) : « T’as qu’à lire mon blog ! ».

Pour compléter mes écrits, allez faire un tour du côté de mon collègue de français, Monsieur François qui tient également une chronique pleine de saveurs. Mes posts préférés : les 4 derniers. Bonne lecture.

A bientôt.

dimanche 7 octobre 2007

Ca coute pas cher et ça peut rapporter gros

Ah, si j’étais riche chantait Ivan Rebrov. En vivant dans un pays supposé du tiers-monde avec un salaire 60 fois supérieur au salaire moyen, le conditionnel devient de l’indicatif. Je ne suis pas riche, mais j’ai beaucoup d’attributs du nanti : je suis beau (évitons les banalités), j’habite dans un grand appartement avec une immense terrasse, je ne me déplace qu’en taxi, je ne me prive de rien, j’aurais bientôt une femme de ménage et je suis dans un club de sport très select. J’aurais aimé pouvoir continuer le même type d’activités physiques que l’an passé à LA, qui étaient le vélo, la course à pied, la plage, la natation. Au Caire, pas de plage, une circulation démente qui démotive le plus acharné des cyclistes, une pollution cotonneuse et l’absence totale de parcs qui empêche la course en ville et pas de piscine municipale. La seule possibilité alors d’entretenir mon corps d’athlète était donc de m’inscrire à un club avec ses piscines, ses courts de squashs et de tennis, son manège d’équitation, ses terrains de football et de basket, son champs de croquet (sic) et ses différents bars (sans alcool…) et restaurants. A côté de l’école il y en a un. Le prof de sport a négocié un bon tarif pour les membres de notre prestigieuse école sachant que nous allions nous inscrire à plus de vingt. Alors après les cours, nos conversations prennent souvent une tournure Hélène et les garçons, du genre Tu vas au club tout à l’heure ? ou On mange au club tout à l’heure ? En maillot de bain, la démarche fière et assurée nous passons d’une terrasse à un transat, jus de mangue frais en main ; natation, glande sieste, sauna, squash, glande, bronzette, trempette. Nous profitons pleinement de ce havre de quasi verdure, plus ou moins épargné par les gaz d’échappement. C’est un coup à ne pas me motiver pour aller en mer Rouge la semaine prochaine tellement on est bien au club.
Ah, comme je suis riche ai-je envie de chanter !

A bientôt.